À 25 km de Lygourio on rencontre un lieu unique, mystique, béni, plein de beautés naturelles et de civilisation qui depuis des siècles continue à fleurir et à charmer chaque visiteur qui sans le comprendre s’initie à la beauté, à l’harmonie et au rêve qui se réalisent devant lui.
Le lieu est original et cela constitue la magie de la découverte de chaque visiteur de Nauplie.
Le fils de Poseidon, Nauplios, l’a construit en lui donnant son nom et c’est cette mémoire qui constitue le cercle premier de la chaîne culturelle de son histoire – on dirait que les 850 marches de la citadelle de Palamidi n’arrivent pas à compter son histoire.
Les marins Vénitiens l’ont appelé « Naples de l’Orient ». Nauplie -première capitale de la Grèce- à l’arrivée de Kapodistrias- a respecté son historicité et ses origines et reste orné de tous ses éléments traditionnels que le temps n’a pas touchés.
Le point de repère de la ville est Bourtzi construit sur l’ îlot d’ Agioi Theodoroi qui illumine le golfe Argolique et continue à sauvegarder ses mythes.
En hiver comme en été, la promenade est imposée dans les ruelles pittoresques de Psaromahala, sur la place de la Constitution qui reste intacte du temps qui passe mais aussi vers les plages voisines célèbres qui constituent un plaisir constant pour tous les sens humains.
Il y a pleines de choses à admirer à Nauplie et on doit toujours y revenir pour continuer à vivre le rêve que Nauplie offre aussi bien dans ses larges avenues et ses petites ruelles, ses grandes et vieilles places ou bien dans les toutes nouvelles, les sources ottomanes qui décorent les bâtiments vénitiens, néoclassiques, ses bâtiments tout neufs mais aussi charmants.
La ville de Nauplie est la protagoniste de la vue sur le golfe Argolique et les montagnes du Péloponnèse de l’est, alors que l’odeur des fleurs le soir accompagnent chaque visiteur dans ses promenades animées pleines d’érotisme. Avant même de partir de Nauplie, on sait très bien qu’on y retournera.
Mycènes se trouve sur une petite colinne, au pied du mont Evoias, entre deux sommets et près de la rue qui menait du golfe Argolique vers le Nord (Corinthe, Athènes etc.). La colinne a été habitée dès l’époque néolithique mais aussi après à l’âge de Bronze elle connaît un développement important (1350-1200 av. J.C) offrant son nom à une civilisation qui s’est développée partout dans le monde héllenique. Des murs cyclopiens entourent la citadelle sauf du côté sud où une gorge brusque garantit une défense naturelle.
Les murs ont été construits en trois étapes ( vers 1350 av J.C., en 1250 av. J.C. et en 1225 av. J.C.)
Au sommet de l’Acropole on a construit le palais avec la salle du trône vers le sud ouest ainsi que la Porte centrale des Lions, le « centre religieux » avec les fresques murales, les escaliers monumentaux et les propylées ainsi que le « Cercle de la cimétière A » avec les tombeaux royaux où on a trouvé les objets exposés au musée archéologique d’Athènes. Sur la côte nord est de la colinne en dehors des magasins on avait construit vers 1225 av. J.C. un tunnel aux murailles cyclopiennes qui menait vers une source souterraine.
En dehors des murs, on a aussi trouvé des maisons, le «cercle des cimétières B» ainsi que de grands tombeaux voutés. Mycènes était habitée jusqu’en 468 av. J.C. où les Argiens l’ont occupée et sa polpulation a été expulsée. L’Acropole est de nouveau habitée au 3e siècle av. J.C. pour quelque temps mais le site était abandonné bien avant le 2e siècle lors de la visite de Pausanias.
En 1841 M. Pittakis a nettoyé la Porte des Lions et en 1876 Errik Sleiman a commencé les fouilles des cinq tombeaux du cercle de la cimetière A sous la surveillance de P. Stamatakis qui les a continuées et a découvert le sixième tombeau. De 1864 jusqu’ en 1902 X. Tsountas a exploré les ruines du palais, la source souterraine et plusieurs tombeaux voutés, alors que de très brèves fouilles ont été ajoutées par D. Evangellidis en 1909, G. Rodenwald en 1911 et A. Keramopoullos en 1917. A. Wace de l’École archéologique britannique a entrepris plus de fouilles, d’abord à l’Acropole et des tombeaux de 1920 jusqu’en 1923 et ensuite des maisons et des tombeaux en 1939 et de 1950 en 1957.
En parallèle de 1952 jusqu’en 1955, G. Mylonas et I. Papadimitriou de l’École archéologique d’Athènes ont fouillé le cercle des cimetières B. De plus G. Mylonas et N. Verdelis ont fouillé des maisons. Le centre religieux a été découvert par l’École britannique avec le lord W. Taylor et l’École Archéologique avec G. Mylonas et S. Iakovidis de 1969 en 1974.
En 1950 le Service des reconstitutions sous l’égide de A. Orlando et E. Stikas a reconstitué le tombeau de Clytemnèstre. En 1954 l’École archéologique avec E. Stikas a fortifié et reconstitué le palais, le sud de la Porte de Lions et le cercle des cimétières B. En 1955 Stikas a reconstitué les murs au nord de la porte des Lions et la cour du palais. Les trouvailles des fouilles de Mycènes sont exposées au musée archéologique national et au musée archéologique de Nauplie.
Agistri se trouve à 55 minutes seulement du Pirée tout près d’Égine.
Elle constitue un petit paradis terrestre de l’Argosaronique, dans le vert avec des pins touchant ses eaux toutes bleues. Agistri est une destination magnifique pour des vacances estivales mais aussi pour des week-ends relaxants.
Vous y trouverez des fôrets de pins, des plages de sable, des eaux toutes bleues, de la couleur locale, du calme, de la sérénité mais aussi une vie nocturne bien animée pour ceux qui le désirent.
L’image générale que l’île offre est complètement différente de celle que présentent les autres îles touristiques. C’est peut-être l’une de dernières destinations romantiques de la Grèce. Peu è peu elle est devenue un point de repère pour de nombreux artistes.
Agistri dispose de plusieurs beaux hôtels et appartements ou chambres qui conviennent à des vacances familiales.
Poros est l’île de la serénité, de la romance et du repos
Planté des pins qui arrivent jusqu’aux falaises ou ses plages sableuses. Les habitants de Poros comme tous les habitants des îles sont spontanés, pleins de dignité et très hospitaliers. Les maisons sur le quai sont grandes de style néoclassique par opposition aux maisons simples à deux étages à Brinia, Mylos, Pounta et Kasteli. Les premières maisons ont été bâties en 1463 au quartier qui se trouvant autour de Roloi.
À droite et à gauche du port d’ Hydra, on trouve les bastions aux canons qui protégeaient Hydra. À gauche du port, à l’ouest de la statue de A. Miaoulis, tout au long du quai, on trouve l’Administration portuaire hébergée dans le vieux grenier en pierre où on gardait la poudre à canon.
À côté de l’administration portuaire, il y a le bâtiment en marbre où on trouve le musée historique des Archives d’Hydra et la maison de la famille Tsamadou où on héberge la fameuse École Navale.
Par la suite la première rue mène vers le Gymnase et le quartier pineux du monastère de la Sainte Foteini.
Le chemin qui commence du centre du port, nous emmène vers les Kala Pigadia et monte vers le monastère du prophète Ilias et celui de la Sainte Efpraksia.
Au centre du port on trouve la cathédrale d’Hydra, bâtie en 1648 et reconstruite en 1774.
Jadis l’église était un monastère consacré à la Vierge Marie. Aujourd’hui, dans l’église il y a la Mairie et le musée ecclésiastique.
Spetses est une de plus belles îles de la Grèce et peut-être la plus belle du golfe Argosaronique. Spetses est un petit endroit reconnu au niveau national surtout pour son apport pour la lutte contre l’Occupation des Ottomans et la libération de la Grèce.
Selon les fouilles archéologiques, sur les sites de la Sainte Marina, de Zogeria, de la Sainte Paraskevi et du Vieux Port, l’île était habitée dès la Grèce primitive, vers 2300 av. J C.